Acupuncture, hypnose, yoga… que valent ces méthodes pour arrêter de fumer ?

Les méthodes « douces » et alternatives rencontrent un franc succès chez certains fumeurs. Quelle est leur efficacité ?

Trop coûteuses, pas adaptées, inefficaces, trop contraignantes… Beaucoup de fumeurs se détournent des pratiques traditionnelles, telles que les patchs ou les chewing-gums à la nicotine, pour leur sevrage. Ne constatant pas d’effets immédiats ou une satisfaction suffisante, ces utilisateurs mécontents cherchent de nouvelles solutions. Depuis plusieurs années, les méthodes dites « douces » (en opposition aux thérapies médicamenteuses) questionnent et attirent de plus en plus ceux qui souhaitent arrêter le tabac. Entre l’hypnose, l’acupuncture, la phytothérapie et le yoga, le crédit que nous pouvons apporter à ces pratiques interroge. La question de l’efficacité des différentes stratégies thérapeutiques pour l’aide au sevrage tabagique a déjà été posée à la Haute Autorité de Santé (HAS). L’organisme sanitaire ne reconnaissait en 2006 que l’efficacité des thérapies psychologiques et comportementales dans les traitements non médicamenteux. Il considérait l’hypnose et l’acupuncture comme « thérapeutiques non recommandées dans l’aide au sevrage tabagique ». Néanmoins, l’HAS conclut en rappelant que « la réussite du sevrage tabagique est fortement liée à la motivation de chaque personne et à son degré de dépendance à l’égard du tabac ». En dehors d’un risque financier, il n’y a donc aucune raison de vous décourager à vous orienter vers une méthode non médicamenteuse, si celle-ci ne présente aucune contre-indication et vous aide à réduire votre consommation. Cependant, l’efficacité de ces traitements ne dépendra que de votre propre attirance pour ceux-ci. 

Une thérapie complémentaire

Pour vous assurer le sevrage le plus efficace possible, autant allier les méthodes douces de votre choix à une solution reconnue et progressive. La cigarette électronique peut vous permettre une transition lente, afin d’essayer les thérapies non médicamenteuses qui vous questionnent, sans pour autant craquer pour une cigarette en cas d’échec. Si vous privilégiez une activité sportive telle que le yoga pour votre traitement, passer à la vapoteuse vous autorisera à garder vos habitudes sans annuler vos efforts. Vos poumons vous remercieront ! Si vous décidez de tester l’hypnose, orientez-vous vers un psychologue habilité : ceux-ci peuvent aussi vous fournir une assistance tout au long de votre parcours de sevrage. Pour vous faire accompagner, votre médecin traitant, ainsi que des tabacologues peuvent également vous conseiller, afin de trouver les thérapies les plus adaptées à votre profil. De même, n’hésitez pas à demander assistance auprès de proches, qui sauront vous épauler durant votre traitement. Enfin, choisissez la solution la moins contraignante pour vous : le sevrage peut être difficile, mais il faut qu’il soit le résultat de votre propre détermination pour être durable. En optant pour la vapoteuse, vous pouvez continuer à vous faire plaisir tout en réduisant vos doses de nicotine. C’est une solution peu coûteuse à long terme, qui vous permet d’aller à votre rythme vers une vie sans tabac.